Premièrement, merci à ceux qui me suivent malgré le peu de posts que je met sur ce blog livré à l'abandon. Je voudrais vous faire partager ma passion "secrète" (dans le sens ou je suis persuadée de m'en sortir passablement mal dans ce domaine. Je me débrouille donc en général pour que personne n'ait accès à ma voix. Cependant j'ai décidé d'assumer!)
Interdit aux moqueries! Mais j'accepte les remarques constructives.
Après une soirée Valaisanne mouvementée, voilà-t-y pas que l'on se retrouve affalées sur mes canapés, accompagnées d'un riz au lait fait par mes soins und mit chien et chat. Une petite matinée avec des films de nana. La pluie fait office de saison des moussons sur les vasistas. On se croirait presque dans une maison de personnes âgées. Il ne manque que la tasse de thé et un copier-coller du chat histoire d'en ajouter quelques-uns à la scène.
« Lundi
10 mai 2010 » ou « quand la vie se fait réticente »
J’ai tout
d’abord souhaité faire de ce… blog (honte à moi, je me flagellerai pour me
faire pardonner d’avoir eu la bassesse d’en créer un), de manière totalement anonyme.
Et puis je me suis lue. Relue.
En réduisant la masse d’âneries que j’avais pris la peine d’installer
confortablement sur les pages kitshissimes de ce blog, je me suis ensuite dit
que je pouvais ôter mes lunettes noires de starlette de bas étage et écrire de
manière plus présente. (Autrement dit, en cessant mon cache-cache ridicule.)
En ce
moment c’est la période des rencontres étranges.
En parlant de rencontre : Mon chat, imitateur professionnel de métalleux
en mode Head Banging et moi-même venons d’avoir la visite de trois êtres
humains de types 1/3 féminin et 2/3 masculins, tous attaqués par le syndrome du
« jesuisencostardcravateparcequejelevauxbien ». Ces très chères
personnes venaient voir je-ne-sais-quoi dans mon humble demeure pour des histoires
d’hypothèques dont je n’ai pas compris un mot. Le bout à retenir c’est
l’instant culte où le 1/3 féminin a sorti un compact numérique vieux comme le
monde avec objectif rétractable façon porte qui grince et qu’elle m’a demandé,
sourire figé sur la bouche, si elle pouvait prendre quelques photos. J’avais la
sensation d’être devenue guide touristique pour une agence de voyage huppée,
qui proposerait aux touristes une journée de découvertes éthniques dans les
Bidonvilles.
J’aime
partager. Je suis socialement généreuse. Et en ce moment, les rencontres
socialement exacerbées, ça pleut.
Entre les gens qui tentent de comprendre l’effet GPS de mes piercings ou l’utilité
du poil capillaire rose fluo, et les gens qui parviennent à voir au-delà de la
superficialité et qui affirment me trouver drôle, voir jolie, je suis loin de
me sentir plus banale. Mais parfois la banalité a du bon. Je me demande bien
pourquoi je suis recouverte de toute cette superficialité, d’ailleurs. Quoique
non, j’en connais toutes les raisons. Je ne sais pas exactement si elles sont
considérées ou considérables comme « bonnes » mais quoiqu’il en soit,
elles sont là. C’est une manière comme une autre de ne pas se renier.
Vivre
seule, ça rend vieux. Voilà-t-y pas que je tricote, je couds, je fais des gâteaux
aux pommes et de la décoration à base de tissus à petits pois blancs. Un peu
plus et je m’auto fais pitié.
Sur ces
douces paroles, je m’en vais profiter de mon unique après-midi de totale
liberté. Une heure ou deux d’un sommeil presque comateux ne me fera aucun mal.
Bonne nuit.
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A petits p (ou) as ...
Bienvenue dans le petit monde de Lou Bécassine. Jeune femme de 20 ans et des poussières, passionnée d'images et de mots, j'ai décidé de partager avec vous une partie de ce que je considère comme le monde qui m'entoure. De manière souvent ironique et désint